Cultiver soi-même ce qui arrive dans son assiette est une tâche gratifiante et de longue haleine. Que ce soit des légumes, des aromates ou des fleurs comestibles, chaque graine potager que vous ferez pousser devra recevoir une attention particulière. Certes, il n’y a rien de bien compliqué à savoir, mais sans un minimum de connaissance, vous risquez de ne pas obtenir le meilleur de chaque plantation.
Pourquoi préférer les graines au semis ?
En premier lieu, les graines offrent une variété de choix plus importante que si vous commenciez avec des semis. Ceci s’explique par le fait que les jardineries proposent des plants qui ont été conçus en série dans des conditions artificielles, sous lumière électrique, dans des petits pots, et auront été stockées et conditionnées en masse dans un environnement stressant pour elles. Ils grandiront rapidement, mais ne montreront pas la même résistance que vos semis.
De plus, elles ne seront pas reproductives. Autrement dit, ces génétiques modifiés donneront des graines qui ne germent pas ou peu. En outre, elles auront reçu des traitements particuliers, chimiques et parfois abusifs. En faisant vous-même vos semis, vous ne rencontrerez pas ces désavantages. Cela vous prendra plus de temps, mais vous aurez la satisfaction d’avoir des spécimens forts qui donneront d’abondantes récoltes.
Planter en pot ou directement au sol ?
Certes, en semant vos graines directement au sol, vous évitez une phase de stress de la plante due au repiquage. Cependant, toutes les graines ne sont pas forcément “semées” à la même enseigne. Il y a les légumes racines qui se mettent directement en plein sol car ils poussent littéralement sous terre. Il y a aussi les plantes qui supportent difficilement les transplantations, comme c’est le cas pour la graine de tournesol. Pour le reste, chacun peut voir les bons côtés ou les mauvais de la semence en pleine terre comme le fait que la plante sera plus résistante car elle affrontera d’éventuels ravageurs ou que sa durée de production sera allongée.
Faire ses semis en pots, sous serre ou dans tout environnement contrôlé permet de démarrer sa culture plus tôt, en février par exemple. Cela permet aussi d’avoir une vision de leur évolution car ils sont regroupés et non dispersés dans le jardin. En étant à l’abri, les plants ne seront pas attaqués par les insectes ravageurs, les oiseaux ou d’autres animaux. De plus, cela permet d’écarter les spécimens les plus faibles ou moment de la transplantation.
Comment préparer le terrain ?
Température, humidité, lumière: tels sont les trois facteurs principaux. Dès le début du printemps, il est important de réorganiser le paillis d’hiver, le retirer s’il n’est pas décomposer et mettre par-dessus ce qui reste en place un petit tas de compost. Cette couverture permettra de préserver un peu d’humidité accumulée sous terre. Veillez ensuite à retirer les mauvaises herbes et à favoriser l’aération de la terre. Le printemps apporte la vie et les lombrics et racines sous terre permettent de créer des artères d’aération. Cependant, surtout si la terre est lourde, il est mieux de bêcher le sol avant d’y déposer vos graines.
Si vous faites germer vos graines dans des contenants, vous devrez choisir entre des plaques de cultures faites d’alvéoles, des godets en plastiques ou même des contenants DIY qui vous permettront de recycler vos boîtes à œufs ou vos pots de yaourts. Vous devrez choisir un terreau de qualité, de préférence fait pour les cultures biologiques. Une fois la graines déposée et recouverte d’une petite couche de terreau, n’oubliez pas de l’étiqueter et de la placer dans la bonne rangée !
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